L’histoire de la fondation
La congrégation a été fondée à Lamballe en 1661 par le Père Ange Le Proust, prieur du couvent des Augustins de la ville. Il est considéré comme le Saint Vincent-de-Paul de Bretagne.
Dès 1671, la congrégation de Saint-Thomas de Villeneuve est reconnue officiellement par Lettres Patentes du roi Louis XIV.
A la mort du Père Ange Le Proust en 1697, la congrégation comptait une vingtaine de communautés au service des pauvres et des malades. Au début du siècle suivant, leur maison mère s’installe à Paris, rue de Sèvres.
Après les évènements de la Révolution, c’est par un Décret Impérial, pris au palais de Rambouillet, le 16 juillet 1810, que Napoléon 1er, « Empereur des Français, Roi d’Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin », autorisait légalement la congrégation dont le but était « le soin des pauvres dans les hôpitaux, les écoles de charité, et les maisons de refuge ». Sont également reconnues, dans le décret, 33 maisons, dites établissements particuliers, qui dépendent de la congrégation, au nombre desquelles figure la maison de Lamballe.
La congrégation se développe : présence des sœurs dans leurs propres établissements de Bretagne, d’Île-de-France ou de Provence-côte d’Azur, mais aussi présence de communautés dans les hôpitaux publics. Expropriées de la rue de Sèvres en 1908, les Sœurs installent leur maison mère à Neuilly-sur-Seine pour être « à la campagne ». Au cours du XXème siècle, elles partent en mission hors de France aux États-Unis, en Afrique, au Sénégal ainsi qu’au Togo et au Bénin, au Pérou.
En 1999, la congrégation se dote de nouveaux statuts qui sont approuvés par Décret du Premier Ministre, Monsieur Lionel Jospin, le 29 mai 2000. Le but de la congrégation est désormais « le soin des personnes malades, handicapées ou âgées, l’enseignement et l’éducation des jeunes, l’œuvre de préservation et de réinsertion des personnes inadaptées ou en danger moral. »